point de vue d'un Pro sur les concours de GT
Actualité publiée le 27/01/2015
un article intéressant écrit par un dresseur d'expérience.
betteraves / Bois
quel est le biotope idéal de sélection d’automne ?
Les betteraves à sucre, culture emblématique, reste le seul couvert de plaine ou peuvent êtres utilisés, à la chasse, nos chiens d’arrêt dans le nord de la France. Ce sont, pour ceux qui l’ignorent, de vastes étendues feuillues, de plusieurs dizaines d’hectares dans lesquelles on lâche des faisans. Cette catégorie de concours, pour obtenir la récompense suprême, nécessite, contrairement au bois, des chiens de printemps. Une quête ample est nécessaire, régulière, bien à plat, sans lacet en dedans qui dégradent l’harmonie du parcours, et tout se voit !!!!
Pour accéder au CAC les points doivent être assortis de belles remontées d’émanations, preuves de la puissance olfactives. Les sagesses sont plus difficiles à maintenir, puisque rien n’empêche le chien de voir tomber l’oiseau. En couple, les chiens qui ne patronnent pas ont de grosses difficultés à se classer, alors que, dans le bois, certains peuvent faire toute une saison sans avoir à patronner.
Cependant, il faut nuancer ce qui précède et considérer deux catégories de terrain. Les sous-bois propres qui permettent de voir et apprécier les qualités du chien, et les terrains très fournis, durs, ne mettant en évidence que le courage, qui n’en demeure pas moins une qualité importante pour l’élevage. Dans les terrains très fournis les quêtes désordonnées suivies à la cloche ne sont pas toujours déterminantes, les remontées d’émanations ne se voient que très rarement et les sagesses à l’envol des oiseaux, masqués par la végétation, peuvent être quelquefois plus faciles à obtenir. Pour les allures, les betteraves permettent d’apprécier les galops et les ports de têtes, bien qu’une végétation haute puisse quelquefois améliorer ces derniers.
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betteraves / Bois
quel est le biotope idéal de sélection d’automne ?
Les betteraves à sucre, culture emblématique, reste le seul couvert de plaine ou peuvent êtres utilisés, à la chasse, nos chiens d’arrêt dans le nord de la France. Ce sont, pour ceux qui l’ignorent, de vastes étendues feuillues, de plusieurs dizaines d’hectares dans lesquelles on lâche des faisans. Cette catégorie de concours, pour obtenir la récompense suprême, nécessite, contrairement au bois, des chiens de printemps. Une quête ample est nécessaire, régulière, bien à plat, sans lacet en dedans qui dégradent l’harmonie du parcours, et tout se voit !!!!
Pour accéder au CAC les points doivent être assortis de belles remontées d’émanations, preuves de la puissance olfactives. Les sagesses sont plus difficiles à maintenir, puisque rien n’empêche le chien de voir tomber l’oiseau. En couple, les chiens qui ne patronnent pas ont de grosses difficultés à se classer, alors que, dans le bois, certains peuvent faire toute une saison sans avoir à patronner.
Cependant, il faut nuancer ce qui précède et considérer deux catégories de terrain. Les sous-bois propres qui permettent de voir et apprécier les qualités du chien, et les terrains très fournis, durs, ne mettant en évidence que le courage, qui n’en demeure pas moins une qualité importante pour l’élevage. Dans les terrains très fournis les quêtes désordonnées suivies à la cloche ne sont pas toujours déterminantes, les remontées d’émanations ne se voient que très rarement et les sagesses à l’envol des oiseaux, masqués par la végétation, peuvent être quelquefois plus faciles à obtenir. Pour les allures, les betteraves permettent d’apprécier les galops et les ports de têtes, bien qu’une végétation haute puisse quelquefois améliorer ces derniers.
Souvent décriées notamment par les présentateurs du midi, les betteraves devraient être, à mon sens, un biotope majeur de sélection de nos chiens d’arrêt, en automne. Sans jeter l’anathème sur les concours au bois qui nécessitent, de la passion, de l’endurance et, pour accéder au CAC une grande avidité, je crois sincèrement qu’un championnat de travail de gibier tiré devrait se faire obligatoirement dans plusieurs biotopes, afin de sélectionner les grandes qualités de nos géniteurs à quatre pattes.
Si ces considérations n’ont pas attiré l’attention des dirigeants de la cynophilie, seuls les chiens qui gagnent au printemps et en automne, betteraves et bois, devraient retenir l’intérêt de nos éleveurs.
Les grands chiens se sortent avec panache de toutes les situations, c’est une évidence, mais je pense qu’il est plus facile d’obtenir le championnat d’automne d’un chien aux qualités moyennes, dans le bois, que dans les betteraves.
Hervé Demêtre
Photo: elevage des brumes des bois
Si ces considérations n’ont pas attiré l’attention des dirigeants de la cynophilie, seuls les chiens qui gagnent au printemps et en automne, betteraves et bois, devraient retenir l’intérêt de nos éleveurs.
Les grands chiens se sortent avec panache de toutes les situations, c’est une évidence, mais je pense qu’il est plus facile d’obtenir le championnat d’automne d’un chien aux qualités moyennes, dans le bois, que dans les betteraves.
Hervé Demêtre
Photo: elevage des brumes des bois