Un Pointer sur la plage... en hiver .
Il est resté un long moment sans bouger, seul, face à l'orage qui arrivait.
Il humait une odeur inconnue pour moi que transportait un violent vent d'Est,à quoi pensait-il à ce moment précis ?
Lui seul le sait ! Mais c'était un instant magique dont l'image a du mal à dépeindre la beauté.
Cet instantané me rappelle La mémoire et la mer une chanson de Léo Ferré, dont je vous livre un couplet :
Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l´écume
Cette bave des chevaux ras
Au raz des rocs qui se consument
Ö l´ange des plaisirs perdus
Ö rumeurs d´une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu´un chagrin de ma solitude