POINT de VUE
Cette année je me suis offert la tournée des TAN autours de chez moi !
Première étape le Caylar et le T.A.N de MONTOLIO, ensuite le Provence de CHABERT / ROLANDO/ HISSELI et pour finir le Côte d’Azur de FRANSCESCON/ MASSIERA/ BRUYERE et l’incontournable Maître DEL PIA
Trois étapes de rêve et des organisations nickel.
Un régal de rencontrer des amateurs passionnés des juges qui ne le sont pas moins et des pros pas avares de conseils !
Apres avoir bien observé et pris en quelque sorte la température, j'ai assisté a trois epreuves ou les conditions météo du jour ont eu une grande importance sur le rendement des jeunes chiens.
Le caylar et ses 1000m d’altitude au mois de mai n’a rien à voir avec le climat de la Baie de st Tropez en juillet et la Provence me direz-vous ?
Le TAN Provence bien que se déroulant une semaine avant, n’a pas eu à souffrir de la chaleur excessive, le temps était couvert et un vent soutenu a favorisé le travail des chiens, la pluie est même venu agrémenter le repas !
Est-ce que les huit chiens sélectionnés le 1er juillet dans ses conditions auraient eu leurs chances une semaine après ?
Je pense que nous aurions perdu 50% des heureux élus. Les conditions du 8 juillet n’ont pas favorisé le travail des chiens et n’ont pas permis de montrer leurs véritables valeurs.
Comment voulez-vous avoir une prestation digne de ce nom quand un bénévole serviable mais inexpérimenté vous enterre par une température caniculaire un malheureux perdreau moribond sous 20 cm de chaume et bien-sûr pas l’once d’un souffle de vent !
Les dés sont pipés! Évidemment on n’y peut rien ! Il faut faire avec !
Peut-être qu’une réflexion sur le sujet est à étudier pour nos délégués du sud, pour exemple : la bonne idée de nos amis du Languedoc Roussillon qui ont trouvé un territoire clos leur permettant de lâcher des oiseaux au mois de Mai !
Voilà où se trouve, à mon avis, la solution pour un retour à un véritable test où le chien mis dans les meilleures conditions pourra s’exprimer et nous gratifier d’un vrai spectacle et non comme j’ai pu le constater dans le var, le parcours de certains à la limite du ridicule, le spectacle affligeant d’un maître faisant du sur place à dix mètre d’un oiseau de malheur que son chien, extenué après trois lacets, n’a plus qu’une idée : se mettre à l’ombre !
Par miracle, certains possèdent la qualité la plus importante de ce genre de scénario « la chance ».
La chance qui a plus de Valeur que tout le reste. D’ailleurs c’est par chance que certains chiens après moult passage, finissent par s’apercevoir de l’éventuelle présence d’un volatile et que l’arrêt reste la meilleure solution pour prendre un peu de repos !
Et les juges dans tout cela ?
Ils sont bien embêtés ! Coincés qu’ils sont entre le vrai règlement, le règlement du jour et cette sélection que tout le monde attend.
Alors on compose et on décide que le meilleur est en définitive le moins mauvais !
J’exagère à peine et ne critique en aucun cas les sélectionnés du jour, mais force est de constater que leurs prestations seraient tout autre dans de meilleures conditions !
Heureusement que le repas convivial qui a suivis a permis d’y voir moins clair, la remise des prix et le rosé bien frais enjolivent les parcours, et on repart les bras chargés de coupes surdimensionnées, cadeaux et autres challenges qui ont pour avantage de donner à certains l’impression d’être pour un jour, un jour seulement ….Emmanuel BOURJEOIS ,CONDADO ou PEZZOTTA
Mais bien-sûr vous n’êtes pas obligés de me croire.