Brocouille!!!
Ceux qui fréquentent ce site depuis pas mal de temps, auront compris que l’on ne raconte jamais d’histoire de chasse, parceque des histoires de chasse cela ne se raconte pas, cela se vit.
Nous en avons tellement lu de fausse que nous évitons de raconter les vrais.
Nous laissons aux spécialistes de la chose le soin de vous narrez leur exploit afin de vous faire rêver.
Mais aujourd’hui j’ai décidé de sortir du silence et vous raconter mon ouverture 2011 !
j’aurais pu vous faire frémir avec les remontée ventre au sol de Bunto sur les diaboliques perdrix de Crau ,j’aurais pu vous donner des sueurs froides avec l’incroyable maitrise de sieff sur un vieux coq roublard, j’aurais pu vous faire baver de jalousie devant les exploits du petit dernier qui a 3 mois arrête comme un piquet ou à cet autre qui plonge de trois mètres dans l’eau glacée de la rivière pour rapporter une tourterelle tombée à l’eau ou enfin l’ incroyable quête de Buick dans les clapets alpin où il terrasse les bartavelles de ses arrêts de rocs ,
et tout ça au brin de farigoule prés !
Et bien non, rien de tout ne cela malheureusement !
Ma journée a commencé au lever du jour, quand j’ai sorti une chienne, dont le parcours ma fait rêver ! Non pas par son travail, mais par le fait que je m’ennuyais fortement et dont le seul fait d’armes est de m’avoir sorti de la torpeur dans laquelle elle m’avait plongé quand, n’entendant plus la cloche, je l’ai retrouvée se baignant dans un trou d’eau !
La deuxième chienne dont c’était la première ouverture n’a pas fait montre de tout le bien que je pensais d’elle, elle fut vite asphyxiée par la chaleur ambiante, et j’ai passé mon temps à crier « aller » sur un ton crescendo qui laisser deviner mon énervement grandissant,
Quand à la troisième aussitôt lâchée aussitôt perdue ! après une belle sortie de mains la misérable au tempérament de feu m’a planté une demi heure sifflet à la main.
En décidant d’aller à sa rencontre, je fus surpris par le bruit métallique de l’envol de quelques perdreaux rescapés, et prés de cette vigne je me suis rappelé les paroles de mon ami Bruno qui m’aurait dit à juste titre «cela ne vas plus, quand tu commences à chasser avec les pieds»
J’ai attendu résigné, mais assis, le retour de la chienne, il était 11 heures, la messe était dite, et après un peu de marche, je n’étais pas mécontent d’apercevoir mon véhicule.
Voila un résumé de ma matinée d’ouverture. Au tableau pas brillant vous en conviendrez.
Bien sur je pourrais rattraper la fin du film en vous racontant le doublé de perdreaux réalisée au calibre 20 soleil couchant, deux de mes pointers au patron au bord des barres de roche blanche , surplombant une mer d’un bleu infini qui sert de limite naturelle à la chasse de ma commune ,mais non, Désolé, je n’ai pas ressorti mon fusil ,qui n’est d’ailleurs pas un calibre 20 mais 12 .
En fin de soirée, pendant que mes chiens dormaient d’un sommeil pas mérité et n’ayant pas mon fusil à nettoyer, j’ai préféré surfer sur le net où des pointer-mens habiles et bien plus chanceux que moi relatent les exploits de leurs exceptionnels auxiliaires et ça franchement… je ne m’en lasse pas !
Peut être que l’année prochaine, je leur demanderais de m’inviter !